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Nouvelles orientations de l’immigration au Québec pour 2026-2029

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Le gouvernement du Ministère de l’Immigration, de la Francisation et de l’Intégration (MIFI) du Québec a dévoilé, le 6 novembre 2025, ses orientations pour la période 2026-2029, accompagnées d’un plan d’immigration pour 2026.

Ces nouvelles mesures visent à mieux aligner les flux d’immigration — permanente et temporaire — avec la capacité d’accueil de la province, l’intégration francophone et les besoins du marché du travail.

Principaux éléments

  • Le volume d’immigration permanente sera fixé à environ 45 000 admissions par an pour la période.

  • Pour l’immigration permanente :

    • Le regroupement familial sera limité à 10 000 personnes/an.

    • L’immigration économique recevra environ 28 800 admissions/an.

    • Pour assurer une meilleure intégration, le Québec souhaite que 65 % des nouveaux résidents permanents soient déjà présents temporairement dans la province.

  • Pour l’immigration temporaire (étudiants + travailleurs) :

    • Pour 2026, le maximum visé est d’environ 175 500 permis (travail ou études) au Québec.

    • D’ici 2029, l’objectif est d’abaisser les admissions temporaires à environ 175 000 par an, soit une réduction par rapport aux plus de 200 000 en 2025.

  • Le français comme langue d’intégration : la nouvelle planification met davantage l’accent sur la francisation et la majorité des arrivants permanents devront avoir une bonne maîtrise du français.

  • Dans certaines régions (notamment île de Montréal et Laval), certaines mesures de suspension pour l’embauche de travailleurs étrangers à bas salaire sont prolongées jusqu’au 31 décembre 2026.

  • La planification annonce qu’elle pourra être ajustée selon l’évolution des demandes d’asile, des capacités d’intégration et d’autres facteurs.

Pourquoi ces changements ?

Le gouvernement justifie ces orientations par un besoin de « respecter la capacité d’accueil du Québec », notamment en termes de logement, de services publics, d’intégration linguistique et d’équilibre régional.
Autrement dit : l’idée est de rendre l’immigration plus durable, mieux intégrée et davantage centrée sur les besoins économiques de la province, tout en veillant à l’effet sur la langue française et sur les régions.

Impacts pour les candidats et employeurs

  • Si vous songez à immigrer de façon permanente : les seuils sont plus restreints qu’auparavant, il devient d’autant plus important d’être déjà au Québec temporairement, de maîtriser le français et d’être aligné sur les catégories économiques.

  • Si vous êtes étudiant ou travailleur temporaire : les volumes temporaires seront bientôt plafonnés, donc anticiper est crucial.

  • Pour les employeurs : il faudra tenir compte des nouvelles priorités en matière de main-d’œuvre, notamment en francisation et en recrutement local ou régional plutôt que uniquement par l’embauche internationale.